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Faith Hyldegard

Faith Hyldegard

En bref

Fiche : Il faut que mon destin s'accomplisse.
Messages : 8
golds : 45
Race : Elfe
Occupation : Prêtre

Faith Hyldegard
Infos
Nom : Hyldegard
Prénom : Faith
Âge : 42 ans
Date de naissance : 4 avril 8794
Lieu de naissance : Ayame
Genre : Masculin
Race : Elfe
Langues parlées : Commun et elfique
Occupation : Prêtre
Groupe : Clergé
Taille & poids : 1m91, 67kg
Avatar : Emil Sinclair - Limbus Company
AnecdotesAssigné à la chapelle des chevaliers. Faith a décidé qu’il voulait aller là au lieu de travailler dans l’église de sa mère, grande prêtresse d’Ayame, parce qu’il a depuis sa plus tendre enfance le béguin pour leur ancien chef, Soig Manfred. - D’ailleurs, le blond est un grand fan d’écriture ! Il publie, sous le pseudonyme de Sébastien Panosol-Her, des textes qui permettent au lecteur de se projeter dans une romance avec certains personnages réels ou fictionnels… Notamment Soig. - Cependant, il s’agit d’un secret bien gardé. Ses manuscrits sont cachés sous son lit dans une boîte fermée par trois cadenas, dont il garde les clés cachées à des endroits différents. - Hater professionnel. - Menteur professionnel, en conséquence. On s’attend à de la bienveillance de la part des prêtres, pas à du jugement et du désintérêt ! - Il a pratiqué son sourire devant un miroir assez longtemps pour que son dégoût ne paraisse pas même pour l'œil le mieux entraîné. - Déteste son job. Les personnes à qui il doit faire la charité ne le méritent pas. - Toutefois, il aime bien le sentiment de pouvoir qui vient avec ses responsabilités de juge et de médecin. - Était le meilleur de sa cohorte lorsqu’il a passé son examen de prêtrise. Faith est un intello, mais surtout un bosseur qui se tient à des standards surélevés. - Hormis pour l’examen d’auto-défense, qu’il a raté. - Fétichiste des mains. Ses critères de beauté sont très stricts. - Très adroit des siennes. Sa calligraphie est féminine et Faith est capable de faire plusieurs tours de magie avec des pièces. - Hyperlaxe. - Obsédé par le feu, pas comme symbole religieux, mais parce qu’il est pyromane. Tout prétexte est bon pour allumer des bougies ou incinérer des objets. - Faith voue une haine profonde aux lapins. Pas la peine de lui demander pourquoi, il refusera de vous l’expliquer. - Éternue comme un chaton. - Regarde le coucher du soleil à chaque soir. - Pour faire plaisir à sa mère, qui veut des petits-enfants, Faith va à des rencards de façon régulière. Ils finissent toujours de manière catastrophique… Souvent par un incendie. - Véritable boule de nerfs, s’il n’est pas en train de jouer avec une pièce, il est en train de tirer son propre pouce ou de taper du pied. - Insomniaque, anxieux, déprimé. - Fait pousser ses propres plantes médicinales. Il en fume certaines pour mieux dormir… - Fait quand même des cauchemars régulièrement. On a vu la guerre ou on ne l'a pas vue. - Son arme de prédilection est une dague, qu’il cache dans sa manche… Incapable de l'utiliser, cependant, il la brandira pour menacer et pas plus. - Puisque les repas fournis par le royaume aux prêtres sont simples et fades, Faith se prépare à manger lui-même.
« Ô seigneur, il faut tuer mon amour afin qu’il revive sept fois plus ardent. »
PhysiqueUn homme d’or aux poignets fins et à la peau de céramique, ses lèvres fendues en un sourire de nacre. L’aspect frêle de ses quatre membres et sa figure svelte laissent transparaître la fragilité de ses os. Même si, de par sa nature d’elfe sa taille peut impressionner, on remarque bien vite que cet individu est d’une hauteur bien modeste dès qu’on le compare aux autres membres de son espèce.

Rien chez lui n’inquiète. Ses joues juvéniles, sa mâchoire indéfinie, la douceur de la courbe de son nez, des lèvres roses et douces, tout lui donne un air de jouvenceau malgré les quarante-deux années déjà derrière lui. Le seul angle pointu de son visage lui vient de ses oreilles. Ses pupilles ambrées ressemblent, sous le soleil, à un filet de miel se déposant à la surface d’un thé. Cependant, dans la pénombre, quand ses paupières se plissent, son regard devient celui d’une panthère, tranchant et calculateur. Les ridules près de ses lèvres, celles d’une grimace agacée, trahissent l’ombre qui se cache sous cette couche de soleil factice. Sans mentionner les deux arcs de lune violacés qui siègent sous ses yeux, symptôme de ses nuits tardives et agitées.

Deux mains aux doigts longs, fins et habiles, qui soignent et qui caressent. Des tendons élastiques lui permettent de jouer avec ses jointures comme si les articulations de ses membres n’étaient que des suggestions. Chacun de ses mouvements se veut suave, calculé, même ses tics nerveux exsudent une apparence d’intention. S’il tire ses phalanges dans ses positions impossibles pour combattre le stress qui le hante, c’est toujours d’un geste lisse, sans tension ni spasme. Sa démarche se veut identique aux mimiques de ses poignets, aussi élégante qu’un ballet. Son dos toujours droit et sa tête haute, cet individu transpire non pas la fierté guerrière des chevaliers qu’il assiste tous les jours, mais la dignité de celui qui se sait essentiel et compétent.

Malgré son aspect fatigué, cet homme prend soin de lui. Ses boucles dorées paraissent douces au toucher, bien que prenez garde, le prix d’une caresse est d’être mordu. Quelqu’un qui l’approche suffisamment de lui pourrait humer sur lui un fumet de citronnelle et de romarin. Peut-être que les nombreuses plantes qui poussent sur son bureau, sur le rebord de sa fenêtre et dans le jardin du quartier général ont quelque chose à voir là-dedans…

Un jour comme les autres, cet homme est reconnaissable par sa soutane humble et terne. Un roi se doit d’être serti d’or, une dame de dentelle et de perles, et un prêtre doit être modeste. Cependant, rares sont ses tenues sans broderies, représentant flammes et soleil. Des fois, lorsqu’il ne pratique pas ses fonctions, l’elfe peut être aperçu en tenue de ville. Ces dernières consistent le plus souvent en une paire de pantalons un peu serrés, accentuant la forme assez agréable de son derrière, et de chemises sobres. Le seul luxe qu’il se permet est une chaîne à son cou, sur laquelle est accrochée une petite gemme orangée. Sa teinte chaude rappelle celle du feu, châtiment divin qu’il affectionne tant. Garde à Faith - sous son apparence de soleil chaleureux se cache un brasier qui calcine tout.
MentalUn prêcheur vénérable, dont le nom annonce l’intégrité inébranlable. Faith vit pour sa foi, respire au nom de Shun, embrasse une vie dédiée au service de la vertu. Quand il entre dans une pièce, il prend le temps d’adresser un regard à tous, amis comme étrangers, pour les saluer avec équité. Lorsqu’on se confie à lui, il opine du chef, patient, docile, serviable. « Voulez-vous une tasse de thé ? » Un sourire sympathique, une disposition polie et humble, malgré la droiture presque orgueilleuse de son dos et l’allégresse étrange qu’il exhibe à l’entente de compliments. Étrange, il parle très peu de lui-même. Lui poser une question sur ses opinions vous vaudra une non-réponse, contorsionniste des mots, c’est un homme aussi évasif que sa présence est miraculeuse pour ceux dont il illumine la sordide existence. Il sauve des vies, ne demande rien d’autre qu’une prière et un remerciement divin. Les mérites ne lui reviennent jamais. Il s’efface. Il n’existe pas.

Parce qu’en un simple lapsus, le rideau se lève. Cet homme de foi et d’altruisme se révèle être une façade d’organza derrière laquelle se dissimulent le péché et l’apathie.

Trop longtemps, Faith n’a été que celui qu’on a façonné dans l’argile. Les réprimandes d’une mère intransigeante lui ont donné des standards plus hauts que les étoiles, qu’il se consume à maintenir jusqu’à devenir cendres. Étudier, aider, prier, s’entraîner, paraître, sembler, de l’aube au crépuscule, équipé d’un sourire, merci ! Le regard des autres le fait vivre, car sans leur approbation, il perdra tout, et il est mu par la peur de perdre pied. Lâche jusqu’à la moelle. Mais ça ne veut pas dire qu’il apprécie lécher les semelles d’insignifiants, ni même qu’il leur accorde une pensée dès qu’ils quittent son champ de vision. Le prêtre, amoureux de l’humanité de métier, celui qui se subordonne au service d’une divinité qui le remerciera seulement une fois mort, n’a pas le droit de briller. Alors, naturellement, Faith jalouse ceux qu’il doit servir.

Pourquoi est-ce que des êtres odieux, capables de violence indescriptibles et reconnaissants envers rien si ce n’est la vulnérabilité de leurs futures victimes, mériteraient la charité et le pardon ? Pourquoi eux le méritent-ils et pas lui ?

La foi de Faith s’est désagrégée le jour où il a pour la première fois vu le sang éclabousser les quatre murs d’une enceinte sacrée. Là où certains voient le bon en chacun, lui voit le futur tueur sanguinaire qui se cache derrière le minois innocent de chaque enfant. Alors, il déteste tout le monde. Leurs malheurs, qu’il déplore de sa voix, allument pourtant l’étincelle d’un rire en son sein. Lorsque son masque tombe, quand il est entouré des rares individus qui ont vu la laideur secrète de son cœur, l’elfe montre un côté sarcastique, nerveux, tranchant. Ses insécurités et ses ruminations, qu’il ne peut pas retourner contre lui-même parce qu’il n’y a qu’une carcasse à mutiler, il les tient comme une lame et poignarde les autres avec. Pourquoi se haïr quand on peut haïr le monde entier à la place ! Faith ne sait aimer que ce qu’il ne peut pas atteindre. Il ne tombera sous le charme que des hommes qui ne le regarderont jamais, pour ne pas mettre en danger l’équilibre précaire de sa vie insatisfaisante mais simple comme membre du clergé. La perspective du changement le tétanise.

Peut-être est-ce pour cela qu’il vit dans la fantaisie. Dans la réalité, Faith ne peut qu’envier le courage et s’écraser sous le joug de son anxiété. Il n’est rien, rien d’autre qu’un homme vaniteux et égocentrique qui se croit au-dessus de ceux qu’il devrait aimer, mais qu’il considère comme des boulets. Dans les mondes fictionnels qui se déploient sous sa plume, cependant, il lui est permis d’être quelqu’un. Un individu qui importe et à qui on demande : « Qu’est-ce qui te rendrait heureux ? »

La perfection et le dur travail sont son moyen d’atteindre son but : celui de la facilité. Sa propre intelligence est sa plus grande fierté, et sa fierté est son plus grand ennemi. Ah oui, les prêtres sont supposés être humbles ? Personne n’a autant envie de tuer son reflet et de l’embrasser que Faith Hyldegard. Il est indispensable, malin, mérite l’admiration, mais il aimerait tellement qu’on l’assomme avec un gourdin et qu’on jette son corps six pieds sous terre. Les malheurs de vivre enseveli sous la honte et l’impression de ne jamais suffire.

Sous le soleil de Shun, seule la misère prospère. Et, faute d’alternative, Faith en rira.
HistoireLes bourgeons commençaient à peine à se greffer aux branches nues des arbres quand les deux premiers tournesols de l’année ont éclos. La ville d’Ayame a eu la chance de les accueillir, un présent de leur bien-aimée haute prêtresse, représentante de la Sainte Trinité : des jumeaux, Sacha et Faith. Nés de la femme la plus pieuse qui foule le sol d’Aenea et d’un prêtre tout aussi fidèle à la loi divine, cette paire d’étoile était destinée à une existence de piété et d’exemplarité. Ils brilleraient comme personne, et peut-être même dépasseraient-ils leurs géniteurs, piliers d’une cité prospère.

Dans cette visée, les deux bambins furent éduqués, puis rééduqués lorsque ça ne rentrait pas dans leur cervelle d’idiots du premier coup, et étouffés. Principe numéro un : la discipline. Un enfant incapable de travailler assidûment resterait éternellement minable, après tout, et les descendants d’une grande prêtresse valaient davantage que le commun des mortels. Principe numéro deux : l’honnêteté. Avec son parent, son voisin, et surtout avec Shun. Le nom de la sainte déesse et de ses plus loyaux serviteurs ne devait pas être souillé par un marmot escroc ! Principe numéro trois : le respect des valeurs traditionnelles.

Cependant, bien avant même d’être initié dans le clergé, l’elfe se savait déjà voué à devenir un prêtre raté. Les premiers papillons voletant dans son estomac étaient apparus lorsqu’il avait entendu ricaner le chef des chevaliers, un des collègues de sa mère, Soig Manfred, qui lui parlait des affaires d’Ayame dans la pièce voisine. Même s’il n’avait que huit ans, il avait bien compris que ce genre d’affections faisait de lui un échec. Alors, au lieu d’accourir et de partager son constat avec Sacha, sa.on camarade de cellule et confident.e, il décida de garder ce secret près de son cœur. Même s’il courbait l’échine, acceptait les insultes et punitions de ceux qui avaient eu la grâce de lui faire voir la lumière du jour, il avait désormais un monde de fantaisies dans lequel se réfugier. Dans ses scénarios imaginés, il pouvait frôler du bout des doigts la liberté, laper le bonheur du bout de la langue. Cette situation lui suffisait.

Sa formation en tant qu’apprenti-prêtre commença peu après son quinzième anniversaire. Puisqu’aucune règle n’empêchait des parents de prendre leurs propres petits sous leur aile, ce fut son propre père qui se chargea de devenir le mentor de Faith. Après tout, entre Sacha et lui, c’était bien le deuxième-né qui montrait le plus de potentiel ! Plus intelligent, plus bosseur, plus docile. Et les attentes, il ne les déçut aucunement. Travaillant matin, jour et soir, au point d’en négliger son propre sommeil, il devint de loin le meilleur apprenti cette année-là. L’avenir du jeune homme, si insatisfaisant et mensonger, se montrait au moins radieux. Peut-être ne serait-il jamais pleinement épanoui, pratiquant une carrière qu’il n’avait pas choisie et pour laquelle il devait refouler une partie si importante de sa propre identité, mais le succès l’attendait au bout du compte !

Si seulement. Personne n’échappe au courroux du destin.

Il était seulement parti chercher un onguent. Mercredi, un jour ensoleillé, autour de midi. L’infirmerie était inondée de lumière, on pouvait pratiquement voir la poussière voler. Une mère et sa fille étaient venues quémander du pain une heure auparavant, et depuis, la seule personne ayant pénétré leur petit sanctuaire de plantes et de paix était un miséreux, un humain d’une trentaine d'années à la barbe emmêlée. Il s’était fait arracher un doigt et poignarder au flanc lors d’une altercation violente dans une taverne.

L’intervention aurait dû se dérouler ainsi : arrêter le saignement, lui faire des points de suture, lui donner de quoi recouvrir les plaies pour favoriser leur guérison. Mais quand Faith était revenu dans l’infirmerie, le petit pot en main, un sourire innocent aux lèvres, ce n’était plus un hôpital mais une scène de crime.

TW : VIOLENCE:

Le corps du père sous lui immobile et sans vie, le mendiant arracha tous les tiroirs, ouvrit toutes les armoires, et fuit avec la seule et unique pomme qu’il eût trouvée.

Faith ne fut plus jamais Faith par après.

Son nouveau mentor n’eût aucun mal à lui enseigner les bases de la prêtrise. Les miracles du deuil ! Apparemment, il n’avait que les études dans lesquelles se réfugier, puisqu’il n’avait jamais eu le droit d’avoir des amis. Cependant, l’apprenti refusa de toucher à une arme jusqu’au jour de son examen. Ses mains tremblaient lorsqu’il brandissait une lame en direction de quelqu’un d’autre.

Ce qui devait arriver arriva. Il passa haut la main ses épreuves de connaissances religieuses et de médecine, mais échoua lamentablement à celle d’auto-défense. Il refusa même de lever la main contre son adversaire, paniqué et tétanisé. La déception de sa mère et sa propre culpabilité ne suffirent pas à refuser son entrée dans l’ordre clérical et Faith demanda à être affecté à la chapelle des chevaliers, où il n’aurait rien à craindre. Là où il pourrait, avec un peu de de chance, voir celui qui faisait battre son cœur sur une base régulière.

Sauf que la réalité déçoit. La guerre commença un an après ses débuts comme prêtre, et à partir de ce moment, il ne vit presque plus jamais Soig, parti au front avec ses hommes. Ce qu'il vit, toutefois, fut la souffrance humaine sous toutes ses formes. Les blessés, les morts. Les conjoints et enfants des chevaliers venaient des fois à l'église lui parler de leurs inquiétudes. Quand leurs proches revenaient mutilés ou sans vie... Faith n'avait pas de mots sincères à leur communiquer pour faire passer la douleur.

Avec quelles platitudes rassurer quelqu'un dont la vie venait d'être fracassée ?

Il finit par être envoyé au front pour prêter main forte à ses collègues, et jamais il n'oubliera la chair, les hurlements des agonisants, la terreur et le soulagement de ceux qui voyaient la lumière au bout du tunnel suite à des jours d'une vie pire que la mort.

La guerre dura cinq ans. Pour éviter de perdre la raison, il reprit la plume, mais pas pour rédiger des compte-rendus ni pour dresser une liste de courses. Il laissa libre-court à son imagination, à ses fantaisies, à ses envies, à son soi idéal et à l'inavouable qui le muait. Ainsi naquit sa première histoire, mettant en scène un lecteur fictif qui regardait un coucher de soleil aux côtés de Soig Manfred. Puis, une autre histoire similaire, où le narrateur, à qui il refuse obstinément de donner ses propres traits, tressait une couronne de fleurs au chef des chevaliers. Puis une autre, encore une, et rebelote. Sauf que des fois, le personnage mis en scène n'était pas Soig, et éventuellement, Faith arrêta de censurer ses fantaisies pour également inclure à ses écrits ses désirs érotiques. Pourquoi se censurer ? Personne ne le lit. Cachés dans une boîte fermée à triple-tour sous son lit, il n'avait rien à craindre !

Le jour où la guerre se finit, la Sainte trinité tomba. Sacha profita de la dissipation de sa mère pour s'introduire dans la crypte des reliques et voler la cloche de Pakh ; Faith, lui, se servit dans le coffre familial pour investir dans l'édition de ses manuscrits. Sous le pseudonyme de Sébastien Panosol-Her, ses oeuvres furent reliées et publiées...  Contrairement aux magouilles de sa.on aîné.e, les siennes ne furent jamais découvertes. Le fait que Sacha lui donne un lapin avant d'être radié.e de l'Église fut la goutte de trop pour leur relation. Alors que iel partit dans l'insouciance, se forgeant son propre chemin, Faith se rendit compte qu'il allait être abandonné aux griffes de leur mère. Que toutes ses attentes seraient désormais son fardeau à lui. Même s'il est conscient que ce n'est pas de sa faute, il lui en veut, plus que tout.

Heureusement, pour supporter les mains qui serraient son cou de plus en plus fort, Faith avait sa carrière bourgeonnante d'auteur pour le distraire. Qui se douterait qu'un jeune homme aussi parfait cache de tels travers, après tout ? Un exemple de vertu et un pilier de la communauté comme lui ne pouvait pas être ce pécheur, cet hurluberlu qui écrivait des récits homosexuels fantaisistes variés... Pour une raison ou pour une autre, ses ouvrages se vendirent. Beaucoup. Donc, Faith continua à écrire, à propos de Soig, de Denver Klein, conseiller du roi attirant, . Pendant 10, 15, 20 ans. Des fans, il en avait désormais dans tout Aenea. Miracle ! ... Cependant, plus il est connu, plus il est outrageux... Plus protéger son secret est capital. Pour ne pas décevoir. Pour rester le fils parfait de la grande Prêtresse, sa seule et dernière fierté après le départ précipité de son mari et de son premier enfant.

Un prêtre extraordinaire, une chaude lumière. Une flamme vacillante qui manque de combustible.
Joueur·eusePseudo et pronoms : Mayux | Elle
Âge : 21 ans
Comment avez-vous trouvé le forum ? : « Hey femme, tu t’inscris sur COL ou je te divorce. » Je crois que ça a ressemblé à ça.
Commentaire : Je t’aime femme. <3

Bienvenue Faith !! Hâte de jouer Eden pour simp avec lui sur Soig et faire du lapin à la moutarde !
Le début du mental m'a tant fait rire, connaissant comment il est vraiment
Hâte de te voir validé et venir propager le chaos et les incendies !

Lysandre Morningstar

Lysandre Morningstar

En bref

Fiche : Votre ange gardien (ou pas)
Messages : 7
golds : 53
Race : Ange
Occupation : Green/croque-mort/médecin
Inventaire : - Une faux

Hello Faith, et bienvenue à toi !

Quel plaisir de lire ta fiche, j'aime beaucoup ton style d'écriture ! Et tu nous as fait un membre du clergé bien hypocrite, comme on les aime.

J'espère que tu te plairas ici !
Shun

En bref

Messages : 103
golds : 242

Merci pour cette fiche superbement bien écrite! J'aime beaucoup Faith et la façon dont tu l'as intégré au lors du forum, ça fait toujours plaisir de voir les prédefs et l'histoire bien utilisés. J'aimerais te dire que je souhaite qu'il aille mieux et qu'il trouve le bonheur mais toi et moi, on sait que ça n'arrivera pas. J'ai hâte de pouvoir rp avec en tout cas (et le faire souffrir encore plus)!

Félicitations Faith Hyldegard
te voilà validé !
Je te souhaite officiellement la bienvenue en ce monde, mon enfant. Ses terres sont vastes et n’attendent que toi pour les parcourir.

Tu peux désormais rp-post et rpcb !

Malheureusement, je ne saurais te suivre dans toutes tes aventures… Mais je ne doute pas que tous mes autres enfants sauront te guider à ma place. Alors si tu es encore à la recherche de compagnons de route, n’hésite pas à poster une demande de rp ou de liens juste ici. Tu peux également tenir un journal de bord.

Je vois que la grande cathédrale t’ouvre ses portes. Tu peux désormais en explorer même ses recoins les plus secrets…

Mais peut-être te targues-tu déjà de remplir ton rôle ? Les missions t’attendent avec impatience, si c’est cela !

Je souhaite de tout cœur que tu puisses t’épanouir et trouver ta place en ce monde, mon enfant.

Puisse ma lumière guider tes pas,
Shun

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